Pour l’année scolaire 2021-2022, le Lycée Professionnel de Daoukro a accueilli 610 apprenants. Au cours de cette année 2022-2023, l’établissement a un effectif de 1.070 apprenants dont 110 filles repartis dans les filières du bâtiment (plomberie, électricité, électrofrigoriste, froid-climatisation, menuiserie-aluminium, enveloppe du bâtiment et couverture-étanchéité) et qui préparent le CAP, le BT et le BTS. Avec le déploiement de l’apprentissage, le LP Daoukro forme également au Certificat de Qualification Professionnelle (CQP). En outre, l’offre technique s’est considérablement améliorée avec l’acquisition d’équipements de pointe pour les filières électrofrigoriste, menuiserie-aluminium, plomberie-sanitaire et électricité-bâtiment.
Toutes ces améliorations ont été possibles grâce au financement du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) qui a permis la réhabilitation, l’extension, l’équipement et la rénovation des curricula avec l’appui du cabinet SFERE.
En premier, c’est le Directeur de l’établissement qui se réjouit de tous ces acquis. « Grâce au vaste programme de financement du C2D, nous avons bénéficié, en terme d’extension, de la construction de 12 salles de classe pour une capacité de 40 apprenants chacune et de 6 salles-projet d’une capacité de 40 apprenants chacune. Ces nouvelles constructions ont permis de presque doubler la capacité d’accueil du Lycée et offrent ainsi la chance à plus de jeunes de bénéficier d’une formation de qualité », indique Soumahoro Mamadou Lamine.
Les élèves à leur tour sont fiers de fréquenter l’établissement. Okou Légré Armel Landry, étudiant en deuxième année de BTS Génie Civil bâtiment, est formel : « Après mon BT au CPMBAT, j’ai décidé de venir faire mon BTS au LP de Daoukro. Et je ne regrette pas mon choix au regard des conditions d’apprentissage. Avec notre salle de TP équipée, nous passons facilement de la théorie à la pratique ». Quant à Ponan Nanzié Dési Fleur, également étudiante en deuxième année de BTS Génie Civil bâtiment, elle se réjouit du choix de sa filière. « J’ai choisi cette filière parce qu’il n’y a pas beaucoup de femmes qui y sont. Les gens ont tendance à minimiser les capacités des femmes à réussir dans cette filière. J’ai donc voulu relever le défi. En plus, c’est une filière où le taux d’insertion est très élevé dès lors que tu connais ton travail », précise-t-elle.
Afin d’améliorer davantage la situation du LP de Daoukro, le Directeur Soumahoro Mamadou Lamine plaide pour la réhabilitation de l’internat, l’acquisition d’un car pour faciliter le déplacement des stagiaires et la construction d’un forage pour faire face au problème d’eau courante que connait l’établissement.